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lundi 25 juin 2018

Un peu de bédé : la narration - 1, le choix


Faire des petits « mickeys » n’est pas difficile en soi ; il suffit de se faire plaisir ! Mais, si on veut les vendre ou simplement toucher les autres, il faut se donner un peu de peine en plus. 

Tout d’abord, il faut choisir une façon d’aller vers les autres. Même si on ne met que des dessins sans légende, la narration en est une. 

Donc, vous voulez raconter une histoire ? Demandez-vous quelle est la bonne façon de traiter le sujet. Que cherchez-vous à montrer ou démontrer par votre récit ? Vous voulez émouvoir le lecteur ou le faire rire ? Vous voulez l’échauffer ou le fédérer ? 

Sachant que le but premier de la bédé, comme tout autre spectacle, est de distraire, il faudra considérer votre bédé comme un spectacle de music-hall avec plusieurs numéros : humour, amour, rire et chansons ! Je veux dire par là que la bonne recette sera de mélanger un peu de tous les sentiments humains. Il restera à vous de doser selon votre caractère, votre histoire et du public que vous voulez toucher. 

Pour ma part, je considère qu’il faut toujours mettre plus de comique que de tristesse. Même dans un polar, avec des morts, avec une ambiance lourde, il faut ajouter du comique. Cela donnera à la lecture une meilleure assimilation du suivi, détendra l’atmosphère et permettra au lecteur (à la lectrice) de reprendre son souffle. 

A suivre…  

Si vous voulez voir une de mes bédés, tapez dan&dina.youtube et partagez. Sinon, comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan&Dina, dinadedan, EcrirePastel, Elsass-by-Nath, Tandem Littérairegravillons, et VittorioDenim.
Vous aurez de quoi lire et, toujours, avec humour. Vous pouvez vous abonner, liker et/ou partager. Merci.

lundi 18 juin 2018

Un peu de bédé : se faire rémunérer


Voici le post le plus important de cette série : comment et combien se faire payer ses petits mickeys ?! C’est aussi le post où vous en apprendrez le moins. 

Je m’explique :
Quand j’ai démarré dans la bédé, j’ai eu la chance inouïe d’être édité tout de suite. La face cachée était le prix dérisoire que le journal payait ma « bande quotidienne ». 

A l’époque, je touchai quelques « cacahuètes » par dessin alors que j’avais lu que certains dessinateurs connus, qui avaient leur vignette dans les grands journaux, touchaient 10 fois plus ! 
Mais, j’étais content parce que j’étais édité ! 
Etre édité, c’est se faire connaitre et, contrairement à ceux qui passent par les « fanzines », moi, j’étais payé. 

Ainsi, j’ai fourni le journal pendant deux mois, comme ça ; un Streep par jour. Et puis, changement de rédac-chef et j’ai été remplacé par une bande commune à tous les quotidiens du groupe qu’ils achetaient dans une « banque de dessins » et qu’ils payaient 10 fois moins ! 

Les temps changent. De 10 fois moins cher, j’étais passé à 10 fois trop cher. 

Alors, quel conseil vous donner ?
Etre vu, être connu, c’est bien mais, il ne faut pas non plus brader son travail et, si pour nous, la bédé, ce n’est pas un travail mais une passion, c’est quand même un métier et toute peine mérite salaire. 

Si vous voulez voir une de mes bédés, tapez dan&dina.youtube et partagez. Sinon, comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan&Dina, Eric Valloni, EcrirePastel, Elsass-by-Nath, Tandem Littérairegravillons, et VittorioDenim.
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mardi 12 juin 2018

Un peu de Bédé : Les Fanzines


Vous avez déjà une bédé dans un tiroir et vous ne savez pas comment la faire éditer ?
Dans un premier temps je vous conseille de lire le livre « Ecrire des Nouvelles » de V.DiMarco qui explique bien les 3 sortes d’éditions et le parcours à emprunter une fois choisi le mode qui vous convient le mieux. 

En attendant, vous avez subi les refus des grandes maisons d’édition ; c’est assez normal puisque des artistes, il y en a beaucoup et beaucoup sont bons. 
Alors que faire ! Vous éditer à vos propres frais ? C’est possible mais, vos moyens sont moyens et puis, n’éditer que 2 pages, cela ne fait pas sérieux.
Sinon, il y a une autre solution ; les fanzines. 

Un fanzine, c’est quoi ? C’est un journal fait par des bénévoles, c’est-à-dire que vous ne serez pas payé. Mais, être édité c’est se faire connaitre et, pour être lu, il faut être vu ! Ce n’est donc pas une mauvaise affaire. 

Où rencontrer ces pourfendeurs de vétos ? Eh bien là où il y a des rassemblements de bédé ; à Angoulème, bien sûr mais aussi à Bédéciné d’Illzach, Strasbulles à Strasbourg ou encore à la Fête de la Bédé à Audincourt pour ceux qui habitent dans l’Est. Sinon, vous pouvez chercher via internet, il y a toujours une possibilité de passer. 

Renseignez-vous quand même sur le style de fanzine. Inutile de proposer une bédé pour enfants 4/6 ans à ‘Ferraille’, ‘Jade’ (qui a commencé comme fanzine et est devenu professionnel par la suite) ou ‘Dommage’ de l’excellent Gilles Ratier ! Attention, ces titres sont donnés pour exemple puisqu’ils m’ont inspiré. Le mieux est de chercher un Fanzine près de chez vous et de les contacter personnellement, la planche en main. 

Ou alors, créez votre propre Fanzine. Il y a des tas de bédéistes, créateurs de bédés mais pas d’un journal, qui seraient contents de se faire éditer par vous.
Pour cela, renseignez-vous, faites établir des devis, cherchez des subventions. Pour vous faire connaitre et trouver des partenaires voyez pour participer aux festivals de bédé proches de chez vous, etc. 

Avec le numérique, l’édition est plus facile. 

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mardi 5 juin 2018

Un peu de bédé : les onomatopées


Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, je précise que pour la bédé papier, il manque le son. Il a donc fallu trouver un palliatif : les onomatopées. 

Les onomatopées, ce sont des mots imitant un bruit ou un son. Par exemple, SMAC est le bruit d’un baiser bouche sur joue ; VROUM est le bruit d’une voiture qui passe, PAN est le bruit d’un coup de feu. Mais le bruit peut être aussi plus affiné. Exemple : ROOOOAARRR est le bruit de la voiture de sport qui vient, passe et vous dépasse. 

Bien sûr, vous pouvez dessiner vos propres bruits mais, attention, il y a aussi une ribambelle de bruits déjà établis… selon les pays. 

Pour exemple, je vous rappelle les paroles chantés par Serge Gainsbourg et Brigitte Bardot dans leur chanson « Comic Strip » enregistrée à Londres en juin 1967 : 

Viens petite dans mon Comic Strip
Viens faire des bulles,
Viens faire des WIP !
Des CLIP ! CRAP !
Des BANG ! Des VLOP et des ZIP !
SHEBAM ! POW ! BLOP ! WIZZZ ! 

Vous constaterez donc que le même son n’est pas écrit de la même façon selon le pays. (Et, en France, qui va écrire OUISE !) 

Par ailleurs, en France, si une voiture fait VROUM, un vieux tacot fait PET ! PET ! PET ! 
Pour Franquin (André, 1924/1997) et c’est dans Gaston Lagaffe (né en 1957) la moto fera TARATATAFTAFTAF. On peut lui faire confiance. 

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