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mardi 30 octobre 2018

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Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’un sujet que peu d’auteurs respectent et qui pourtant me semble très important. 

Vous avez écrit un scénario. C’est très bien. Vous en avez fait le découpage et vous en êtes déjà au dessin. D’accord. Et moi, je viens vous remuer pour que votre planche soit encore mieux que celles des autres.
Comment ? 

Il y a assez longtemps, j’ai lu un reportage sur Albert Weinberg (1922/2011) l’auteur de « Dan Cooper » ; le héros d’une bédé sur l’aviation créée en 1954 et qui paraissait dans la revue « Tintin ». C’était une bédé concurrente directe de « Buck Danny » qui, elle, paraissait dans « Spirou ».

Donc, dans ce reportage, Albert Weinberg avait dit : « Je fais toujours attention à la page impair pour  y mettre ‘ce petit quelque chose’ qui donne au lecteur l’envie de tourner la page ». (Naturellement, je vous le cite de mémoire.) 

Alors, quand vous faites le découpage, retravaillez votre texte pour qu’à la page de droite il y ait une question, une interrogation, voire une énigme ‘qui donne envie’ de savoir ce qui va se passer après, de connaitre cette réponse qui, si on ne tourne pas la page, on ne connaitra pas. 

C’est un petit plus mais, il peut vous différencier des autres, vous sortir du lot des auteurs qui sont nombreux, se pressent et s’entassent aux portes de l’édition. 

Si vous voulez voir une de mes bédés, tapez dan&dina.youtube et partagez. Sinon, Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Ateliers d'écritureS, Dan et Dina, Dina de Dan,  Ecrire Pastel, Éric Valloni, et VittorioDenim Bonne lecture et, partagez.
Vous aurez de quoi lire et, toujours, avec humour. Vous pouvez vous abonner, liker et/ou partager. Merci.

lundi 22 octobre 2018

Avoir les tunes ou gloire posthume ?


Avec le post du 16/10 je pense avoir dit l’essentiel pour se lancer dans la bédé, que ce soit côté dessin ou côté scénario ; le reste c’est de l’expérience qui s’accumulera au fur et à mesure.
Évidemment, si vous avez des questions, vous pouvez me les poser via le mail. J’y répondrai. 

Par contre, vous l’avez remarqué, je n’ai pas beaucoup parlé de l’aspect financier car là, on rentre dans le côté sérieux et ce n’est pas le propos de ce blog : de la bédé, de la vignette à l’ouvrage de plusieurs pages, avec humour. 
Et, l’humour est partout. 

Voyez Tomi Ungerer, par exemple, il fait du sérieux, de l’enfantin, du comique, de la dérision, du caricatural, du sexe, du burlesque, de l’enseignement, de l’ironie, etc. et toujours avec une pointe (sans le casque) d’humour. 
Pour ceux qui ne connaissent pas (oh !) Tomi Ungerer, vous pouvez visiter le Musée qui lui est consacré à Strasbourg sinon attendre une de ses expositions près de chez vous… 

Bien sûr, j’aurais pu vous citer d’autres auteurs, ce que je ferai dans les prochains articles, mais ce que je veux dire par là, c’est que l’aspect petits sous n’est pas important quand on y croit, quand on a la passion, quand on le fait parce que « c’est ça que je veux faire ». 
Et je vais vous citer des paroles d’une chanson de Charles Aznavour : 
 
Et si l'humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C'est là qu'on s'est connu
Moi qui criait famine
Et toi qui posais nue

La bohème, la bohème
Ça voulait dire
On est heureux
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu'un jour sur deux

Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d'y croire
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous prenait une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l'hiver

Le principe est le même aussi pour ceux qui font de la bédé. Un sur dix mille percera rapidement. Un sur mille en vivra et ce sera celui qui saura « se vendre », pas le meilleur, non, celui qui saura se vendre ! 
Mais, si toi-même ne croit pas en toi, comment pourrais-tu convaincre les autres que tu as de la valeur ? 

Donc, être le meilleur ne suffit pas. 
A méditer ! 

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lundi 15 octobre 2018

Les pages à ne pas oublier


Vous avez fini votre bédé. Toutes les planches sont complètes Il faut les envoyer chez l’éditeur mais, êtes-vous sûr que ce soit vraiment un travail terminé ? Êtes-vous sûr de n’avoir rien oublié ? 

Dans ce cas, voyons s’il ne peut pas y avoir quelque chose à rajouter. 

La dédicace :
Vous savez, c’est cette phrase qu’on ajoute au début : « à ma mère qui m’a montré comment avancer » ou « à Monsieur Untel qui m’a inspiré l’histoire » ou «  à mon chat qui m’a tenu compagnie » etc. Il est des personnes importantes à ne pas oublier. Sans elles, vous ne seriez pas ce que vous êtes. Pourquoi faire l’ingrat ? Ce ne sont que quelques mots à rajouter juste avant le titre.  

Les remerciements :
Il ne faut pas oublier toutes ces personnes qui t’ont soutenu(e) et que, parce que tu dessinais ou écrivais, tu as délaissées, ceux-là qui t’ont consacré un peu de leur temps ou leurs souvenirs pour que tu puisses parfaire ton histoire ou tel autre qui t’a incité (ou obligé) à dessiner ou écrire ton histoire, etc. Dites-leur merci. Une phrase chacun (juste après le sommaire si c’est un livre).

Sources de la documentation :
Vous avez cherché de la documentation pour rendre vrai votre travail. Vous avez donc puisé dans d’autres travaux faits par des gens qui ont aussi travaillé dur pour leurs recherches. Vous avez puisé vos données à la bibliothèque, dans tel ou tel autre ouvrage. Vous vous êtes servi d’internet sur des articles personnels ou de revues et de journaux. Indiquez vos sources. 

En fait, il faut faire en sorte que votre travail propre soit reconnu. De plus, en indiquant vos sources, vous donnerez plus de réalisme à ce que vous avez créé… et vous montrerez votre honnêteté. 

Voilà, après ça, tu peux envoyer tes planches ou ton écrit. Seul l’Homme (homme ou femme) honnête peut parler de vérité même quand il « fait » de « l’heroic fantasy ».   

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mercredi 10 octobre 2018

Créer sa Bibliothèque d'informations


Dans l’article précédent je vous ai parlé de l’importance de se documenter et j’ai eu raison car, pour être crédible, il faut donner des détails vrais. Or, faire des recherches, se documenter, tout cela prend du temps et vous savez que le travail de dessinateur en prend déjà beaucoup sur notre vie et, parfois même, sur notre sommeil. 

Alors, que faire ? Commencer par supprimer le temps des démarches.
Comment ? En ayant ce dont on aura besoin chez soi. 

Pour cela, il faut d’abord savoir dans quel genre de style et d’époque on opère. 
Si vous faites du Western, procurez-vous des livres illustrés sur l’Amérique, sur les chevaux, sur les indiens, sur les batailles, etc. Et si vos histoires se passent au Moyen-Age, procure-vous des ouvrages bien documentés sur cette époque-là. Et, surtout, emmagasinez en permanence tout ce que vous pouvez trouver ou qui « vous tombe sous la main » et qui pourra vous servir. 
Il faut considérer cela comme « un investissement » sur l’avenir. 

Ensuite, afin de retrouver au plus vite ce dont vous avez besoin, classez votre documentation, comme dans une bibliothèque. De l’ordre, de la rigueur et de la persévérance. 

Pour les articles de journaux et revues, faites en un cahier ou un classeur. Les livres, vous les achèterez ainsi vous les aurez en permanence chez vous. Vous pouvez vous servir aussi des livres anciens, même des romans, qui parlent des sujets qui vous préoccupent. Le livre "Les trois mousquetaires" d’Alexandre Dumas père, par exemple, parle de l'époque du roi Louis XIII et donne de précieux renseignements sur cette époque et celui de « La Dame aux Camélia » d’Alexandre Dumas fils parle du second empire. Il est riches des habitudes et façon de vivre de cette époque-là.
Pour la science-fiction, il faut s’inspirer de revues scientifiques toujours mises à jour. Etc. 

Tout peut être utile si on sait l’utiliser. En même temps, il ne s’agit pas de s’encombrer non plus. Il faut faire le tri et rester dans ce qu’on fait.  

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