L'Ere du SMS

Il faut toujours donner de ses nouvelles même quand on est en congés ; ça fait plaisir à ceux qui t’aiment et ça fait crever de jalousie ceux qui ne t’aiment pas. 

Alors, une carte, un SMS, un salut sur un des réseaux sociaux, tout est bon et, si vous n’aimez pas écrire, prenez le téléphone et appelez la personne que vous aimez.  Elle ne vous aimera que d’avantage. 

Bonnes Vacances. Je fais de même.

Si vous voulez voir une de mes bédés, tapez dan&dina.youtube et partagez. Sinon, Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Ateliers d'écritureS, Dan et Dina, Dina de Dan,  Ecrire Pastel, Éric Valloni, Tandem Littéraire et VittorioDenim Bonne lecture et, partagez.

Vous aurez de quoi lire et, toujours, avec humour. Vous pouvez vous abonner, liker et/ou partager. Merci.

Un peu de bédé : La Narration - 4, Réaliste

Comme le mot l’indique, la narration réaliste décrit (dépeint pour ce qui nous concerne) des histoires tirées de la réalité ou qui y ressemblent beaucoup. Et tout cas, des histoires qui se veulent crédibles, plausibles, à la limite du fait divers ou de la biographie. 

C’est le quotidien que vivrait le protagoniste s’il n’était qu’un personnage de fiction. 

Et, plus on se rapproche de la triste réalité, plus on a intérêt à mettre de temps en temps un peu d’humour, un évènement étrange ou un coup de théâtre inopiné qui empêche le lecteur de sombrer dans l’ennui ou la monotonie, qui empêche le lecteur de décrocher. 

C’est comme pour un musicien qui joue de la clarinette, de temps en temps, il faut lui laisser le temps de respirer. Alors, sur sa partition, on lui met des pauses ou des soupirs. Pour la bédé, c’est pareil. Le lecteur doit reprendre son souffle. Alors, on lui met des passages drôles, étonnants ou légers, histoire de rompre le récit. 

D’ailleurs, même quand on réalise une biographie, il faut casser le rythme ; la vie réelle, elle-même, n’est pas que plate. De temps en temps, il y a des rebondissements, de l’imprévu, des coups du sort. 

Pour la bédé, c’est pareil.   

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Un peu de bédé : La Narration - 3, Comique, la suite

Il y a, dans la narration comique, trois points qu’il faut prendre à part : l’absurde, l’humour noir et l’humour de situation. 

L’humour absurde.

Comme pour le comique en général, pour les trois points, il est important d’observer la réalité et de la rendre drôle grâce à notre point de vue personnel. 

Eh oui, tout le monde ne peut pas faire de l’humour absurde. Il faut avoir un esprit particulier capable d’aller plus loin que ce qu’on voit en regardant. Ce qui est absurde ne respecte pas la logique. Et c’est ce décalage entre le visiblement vrai par rapport à l’imaginé fictif qui fait naitre le comique. En plus, c’est difficile d’être « original » car d’autres comme « Raymond Devos » sont déjà passés par là et ont déjà bien défriché. Pour la bédé, je citerai Edika, que vous pouvez lire dans « Foulouze Gloziol », qui sévit très bien dans ce domaine, Fred avec « Philémont » ou F’Murrr et ses « Génie des Alpages » pour qui se souvient. Etc. 

Pour ce qui est de l’humour noir, soit rire de la mort, de la maladie et de tous les malheurs du monde, on risque de déraper bien souvent et Patrick Timsit ou Jeremy Ferrari s’en sont déjà aperçu. Mais, il y a encore de bons jeux de mots à placer et de belles aventures à raconter ; de quoi faire dresser les cheveux à un mort ! Je citerai en premier, le maître, André Franquin avec ses « Idées Noires » mais aussi Serre qui a donné dans l’absurde et le macabre ou Cauvin/Hardy avec leurs « Pierre Tombal » qui, tout en étant humour gentil et pour enfants, entre parfaitement dans la rubrique « humour noir ». Etc. 

Quant à l’humour de situation, il suffit de mettre les gens dans l’embarras et toutes les situations sont possibles. Le maitre incontesté, pour moi, est Raoul Cauvin (Les Femmes en Blanc, les Psy, Paparazzis, Cupidon, Cédric, etc. que des situations !) mais je n’oublie pas non plus « Gaston Lagaffe » d’André Franquin (encore lui) qui est l’humour de situation par excellence. Des tas de gens ont le défaut de mettre les pieds dans le plat. Il n’y a qu’à prendre sur les situations déjà constatées, les servir à sa sauce et de rajouter comme un cheveu dans la soupe ! 

Il y a bien sûr d’autres façons de faire de l’humour mais, pour toutes, il faut regarder, constater, analyser et grossir le trait, au besoin le déformer, avant de rendre la situation comique. 

A suivre…  

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Un peu de bédé : la narration, 2, comique

Comme vous l’avez lu dans mon précédent post, la narration se sépare en 2 grands groupes : comique et réaliste. 

Dans ce post, nous allons développer quelques façons de narrer dans le pur esprit « Comique ». Je ne veux pas vous lasser ou être trop long et c’est pourquoi nous verrons le deuxième point dans le prochain post. 

Tout d’abord, il faut savoir que nous sommes tous des clowns potentiels. Même le président de la république qui s’occupe d’affaires où le comique semble totalement absent peut avoir des moments d’humour, volontaires ou involontaires. Il suffit d’observer et d’être à l’éveil quand ils paraissent. Et, s’ils ne sont pas visibles, il suffit d’enrichir ces éléments qui seront une vraie manne à votre imagination fertile. (Il n’y a qu’à voir Plantu, Batellier ou Calvi (entre autres) et les autres pour se rendre compte que l’humour est partout.)

Donc, il faut caricaturer ce détail observé chez soi ou chez les autres et de l’amplifier. C’est le principe de la caricature. Cela peut être vrai aussi pour les textes. 

On peut aussi se servir dans les tics et les différences (en s’arrangeant pour que cela ne dénigre personne), les rapports entre humains, société, travail, riches et pauvres, personnalités, grades et fonctions, enfants et vieux, hommes et femmes, etc. Tout peut être pris avec humour ; il suffit de ne pas être méchant. 

A suivre…  

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