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samedi 28 décembre 2013

DAN&DINA PASSENT NOËL ET NOUVEL AN.... AU LIT !




Je suis malade. Mais, malaaade !
Vous me direz que c’est de saison. Oui, bien sûr ! Nous ne sommes pas des oiseaux migrateurs et, chez nous, le soleil est plutôt pâle. Nous sommes en hiver et on peut attraper des tas de maladies virales. Surtout quand on fait un métier, comme moi, relationnel. Je suis amené à serrer la main à des tas de gens, à leur parler de près, à partager un espace de 'promiscuité,' minuscule et rapproché, etc. Un bon échange relationnel va de pair avec l’échange des microbes. Je le sais. J’en suis conscient et, j’assume. Mais, là ! Alors là, j’en suis malade d’avoir à me soigner. Sérieux, je m’en serais passé.

J’avais pris quelques jours entre Noël et Nouvel An. Dans mon métier, il y a des périodes creuses et, c’est vrai, j’en profite. Toutefois, avant Noël, j’ai eu affaire à un couple dont le monsieur, hormis le fait d’être visiblement grippé, n’avait pas le réflexe, pour ne pas dire l’éducation, de mettre la main devant la bouche ou de se retourner quand il éternuait. Et, bien sûr, j’y ai eu droit ; un état grippal m’a cloué au lit.
Mais, ce n’est pas ça qui m’a le plus irrité.



Au début, c’était même bien. Dina m’a soigné, m’a choyé ; du bonheur. Elle a appelé le médecin qui, au vu de mon état, est venu le lendemain. C’est normal, je suis un homme robuste ; il y a des priorités. D’ailleurs, le lendemain, quand le médecin est venu, j’étais déjà « retapé. » Enfin, presque.
Seulement, voilà, dès son entrée, il a vu les yeux de Dina et a décrété qu’elle avait attrapé le virus. Je lui avais passé ma maladie ! 
J’étais fâché après la personne qui m’avait obligé à rester au lit et moi, j’avais fait comme lui. (L'habitude de déléguer, sans doute.) J’en étais malaaade. 

Je suis fâché, mais, fâché !
D’ailleurs, je ne sais pas contre qui je suis le plus fâché : contre le médecin qui n’est pas venu à temps, contre moi qui n’ai pas su protéger Dina ou contre le monsieur qui aurait mieux fait de ne pas sortir ce jour-là.

dimanche 22 décembre 2013

DAN&DINA PASSENT UN JOYEUX NOËL et souhaitent le même à leurs amis



Inutile de vous faire un long discours ou des envolées lyriques, d’ailleurs, je ne vais pas le faire. Non, je vous le dis simplement, façon "SelonCarmen" : pour Noël, personne n’a le temps de se « mettre » sur internet. 

Les courses, les invitations, les vœux, et autres activités, font que, à l’occasion de cette période de fêtes (*), la première, religieuse : Noël, et l’autre, plutôt païenne : Nouvel An, pour vous, comme pour Dan et moi, le temps est très pris. 

Toutefois, nous voulons quand même souhaiter un JOYEUX NOËL à tous les amis, connaissances et sympathisants de DAN&DINA. Or, je ne connais pas les adresses courriel de tous.
Alors, voici, comme a dit Napoléon 1er : « Un bon dessin vaut mieux qu’un long discours » : 

JOYEUX NOËL à TOUS

 (*) En Alsace, il y a 5 Fêtes qui se suivent : Saint Nicolas, Noël, Saint Etienne, Nouvel An et l’Épiphanie.


mardi 10 décembre 2013

DAN & DINA ET LE SAPIN DE NOËL FLAMBANT "PRESQUE" NEUF



Quelle histoire, non, mais, quelle histoire ! Dan a failli s’électrocuter. Ah ces hommes, tous les mêmes. Heureusement que j’étais là. Je ne suis pas froussarde mais, là, il m’a fait peur !
Cela s’est passé dimanche.
Vendredi, Dans a sorti les boîtes avec le sapin, les boules et les lumières. Le téléphone sonne. Le travail l’appelle. Il vole et laisse le tout contre le mur. Trois jours qu’elles ont trainé là et, dimanche, il n’avait toujours pas fait le sapin. Moi, elles me gênaient ; ce n’est pas pratique pour faire le ménage. Il faut les déplacer pour nettoyer là où elles sont, les remettre là où elles étaient, une fois que c’est sec, pour nettoyer là d’où elles étaient, etc. Trop de travail et je n’ai pas que cela à faire. Alors, j’ai insisté pour qu’il fasse le sapin et qu’il m’enlève les boîtes.
Il a sorti le matériel. J’ai rangé les boîtes.
Dès que le sapin était fini, il m’a appelée. Il était beau. A un détail près, tout de même. Dan avait mis la vieille guirlande de lumières. Cela n’allait pas du tout. Je lui ai demandé de l’enlever mais, il n’était pas très d’accord. « On ne va pas faire de frais. On a toujours mis celle-ci et tu n’as jamais rien dit. Elles feront l’affaire encore une année. Etc. » Enfin, toutes les excuses y sont passées.
Je suis retournée dans Ma cuisine.
Il a branché la guirlande lumineuse et, est venu me rejoindre. Il sentait que j’étais un peu fâchée. Nous avons parlé un peu, calmement, quand nous avons entendu un bruit de grésillement. Je me suis précipitée dans le salon. Des flemmes s’échappaient d’un côté du sapin. Dan est venu avec une bassine d’eau pour éteindre le feu. Je crie : « Non, pas de l’eau ; il y a de l’électricité ! » Je m’enfuis dans la cuisine. J’ai peur. Dan ramène la bassine d’eau. Il retourne dans le salon pour sortir le sapin. Le sapin est éteint.
Il s’était éteint tout seul. C’est incroyable, n’est-ce pas ?
En fait, nous avons pensé que, quand la guirlande s’est enflammée, elle a mis le feu à un résidu de neige artificielle qui datait du Noël dernier. Le sapin, par contre, n’a pas pris feu ; c’est un faux et il est traité « ignifuge » contre le feu.
Dans en sera quitte pour aller acheter une nouvelle guirlande lumineuse. Comme JE l’avais dit ! On en fait de jolies et qui consomment moins d’électricité. Nous aussi, nous pouvons faire quelque chose pour la planète.
Il y a juste quelque chose qui m’a semblé bizarre.
Le Père Noël, était en haut de l’échelle. Voilà trois ans que nous l’avons et il a toujours été en haut de l’échelle. Alors, il m’est venu deux, trois pensées bizarres et saugrenues. - Soit Dan l’a bousculé dans sa hâte et le Père Noël est tombé quelques barreaux plus bas, - soit Dan l’a décroché se sa position initiale pour l’accrocher aux barreaux du bas, - soit c’est le Père Noël qui a éteint le feu et il n’a pas eu le temps de remonter.
J’aime bien la troisième version car Dan ne se souvient pas, ni de l’avoir bousculé, ni de l’avoir décroché et, moi, avoir un mari amnésique… non, j’aime bien la 3ème version.  

mercredi 4 décembre 2013

DAN&DINA CHEZ LE VETERINAIRE



Dan et moi, nous avons 2 enfants. Le plus petit est étudiant et, vu l'éloignement de l'université, ne rentre pas souvent. Le plus grand a trouvé un travail dans une autre ville et a préféré habiter sur place et voler de ses propres ailes. A leur départ, nous avons hérité d'un chien. C'est à dire que, ce sont eux qui le voulaient ; ils avaient promis de s'en occuper. Mais, dorénavant, c'est Dan qui le sort et, c'est nous qui payons la nourriture et les soins.  

Notre chien s'appelle Topy. Ben oui, c'était l'année du "T" et, nos enfants l'ont appelé Topinambour à cause de la taille. Topy c'est bien plus joli. C'est surtout plus court pour l'appeler quand il s'apprête à faire des bêtises ! Et, des bêtises, il en fait souvent. 

Tenez ! L’autre jour, par exemple, nous sommes allés chez le vétérinaire pour une visite. Dans la salle d’attente, un monsieur, le regard fixe, dédaignant notre arrivée, attendait son tour. Un gros chien, à ses pieds, mastiquait un jouet en forme d’os. Aucun des deux n’a bougé ou répondu à notre bonjour. Cela peut arriver ; la courtoisie n’est pas toujours de mise ! Mais, nous étions venus pour une visite et nous nous sommes assis.

Notre petit Topy a cherché à sympathiser avec le gros chien. Celui-ci, l’espace d’un instant, a lâché son os et a regardé son maître.  Topy en a profité pour chiper et cacher le jouet du gros chien, puis, il est venu se réfugier sur mes genoux. Bien sûr, le gros chien, grâce à son flair, aurait pu aisément retrouver son os mais, il n’a pas aimé que Topy touche ses affaires et il s’est mis à aboyer. Dan a tout vu mais, il a fermé les yeux, clos les oreilles et n’a pas dit un mot ; la politique ‘sage’ des 3 singes, quoi. De mon côté, tout en tenant Topy dans les bras, pour empêcher qu’il soit mangé, j’ai fait pareil.
Quant au maître du gros chien, qui semblait aussi balourd que son animal de compagnie, il n’a pas remué un cil.

Avait-il vu le manège de notre petit Topy et où il avait caché le jouet ? Non, je ne crois pas car il est parti, imperturbable, sans dire un mot,  sans le jouet et en tirant son chien qui continuait d’aboyer.
Bof, qui se ressemble s’assemble. Je suis sûre qu’ils sont très heureux ensemble. Je dirai même qu’ils sont complémentaires : un qui parle peu et l’autre qui aboie trop.

PS : Nous avons, quand même, fait remarquer au vétérinaire que « le jouet, là, devrait appartenir au client précédent ; il a dû l’oublier… »  

jeudi 21 novembre 2013

DAN & LA PHOTO SANS DINA à MULHOUSE



Quelle histoire ! Non, mais, quel culot, quoi !
Et puis, Dan, mon oiseau de paradis,je n’aurais jamais cru ça de lui. Il faut que je vous raconte. 

Dimanche dernier, Dan et moi, nous sommes allés faire un tour à la « Bédéciné » de Illzach dans le but de rencontrer les dessinateurs et, surtout, baigner dans l’ambiance des « bulles » à mots. Vers 13 heures, la faim nous a proposé de fréquenter un restaurant. Normal, après la nourriture de l’esprit, la nourriture du corps.
Notre choix s’est porté sur Mulhouse. Le restaurant était bon, le repas excellent, le service appréciable. Jusque-là, rien à dire. C’est vers 16 heures que j’ai été trahie. Mais oui, trahie.
Comme le temps était au beau, nous avons décidé de visiter Mulhouse. Ben si, il y a des monuments à visiter à Mulhouse ; la preuve : nous avons rencontré des japonais, panoplie complète, appareil photo compris. S’il n’y avait rien à visiter, pourquoi seraient-ils venus de si loin ?
Bref !
Dan et la photo sans Dina
Deux jeunes japonais se sont approchés de nous. J’ai pensé qu’ils avaient besoin de renseignements. Mais, non ! En fait, ils étaient scénariste et dessinatrice de mangas et, comme nous, étaient venus pour Bédéciné. Eh bien figurez-vous que la fille avait reconnu Dan. Vous vous rendez compte ? Elle avait reconnu Dan et pas moi ! Non, mais… c’est ballot quoi ! T’est une fille et tu ne reconnais pas Dina ? Et la solidarité des femmes alors ? Et ce n’est pas fini. Figurez-vous qu’elle a demandé à Dan si le scénariste pouvait « les » prendre en photo devant la Cathédrale Saint Etienne. Et ce ballot de Dan a accepté ! Non, mais… je rêve, quoi ! Dan sans Dina, ce n’est pas possible. C’est comme Juliette sans Roméo, Tristan sans Yseult, Bonnie without Clyde, Elsa Triolet sans les yeux d'Aragon ou Gaston Lagaffe sans Mademoiselle Jeanne.
M’enfin ! 
Ah ça, nous les avons rencontrés, les dessinateurs et dessinatrices mais, celle des mangas, elle était en trop !