Un peu de bédé : le plan (image)

Ce n’est pas difficile la bédé ; il faut juste savoir que plus c’est loin et plus c’est petit. 

Donc, fort de cette constatation, le dessinateur se met à la place (au sens figuré, bien sûr) d’une caméra ou, plutôt, d’un appareil photo. Il faut être objectif, le bon dessinateur trouvera le meilleur plan pour exprimer la situation et le contexte. 

N’oublions pas que, contrairement au cinéma qui a un déroulé d’images dans un certain temps, le dessinateur n’aura qu’une image pour résumer ce certain temps. 

Naturellement, il y a plusieurs plans possibles et, le film qui le montre le mieux, à mon humble avis, est « Il était une fois dans l’ouest ». Ils y sont tous ; que les yeux, tout un paysage, etc. ainsi que celui où Henry Fonda et Claudia Cardinale sont face à face, debout, puis, la caméra pivote et recule et, on se rend compte qu’ils sont allongés sur une lit, l’un sur l’autre. Le vertical devient horizontal. C’est renversant ! On comprend qu’il (Franck dans le film) a réussi à la plier à ses exigences. 

Le choix du plan est aussi important que la perspective. L’histoire en dépend. Il la rend vivante. Vous êtes dans l’action. Si le plan est raté et n’est pas saisissant, vous décrochez. 

Exemple : si vous montrez un personnage qui est fâché, il faut le dessinez de près ; le lecteur, vous, doit voir les traits du visage de ce personnage, fâché, irrité, coléreux, indigné, etc. Tout simplement.

Si vous voulez voir une de mes bédés, tapez dan&dina.youtube et partagez. Sinon, comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan&Dina, dinadedan, EcrirePastel, Elsass-by-Nath,  gravillons, et VittorioDenimVous aurez de quoi lire et, toujours, avec humour. Vous pouvez vous abonner, liker et/ou partager. Merci.

Un peu de bédé : les femmes entrent en bédé

Pendant des années, les femmes n’ont pas eu de rôle sérieux dans la bédé. Songez que même la Castafiore, dans Tintin, n’avait qu’un rôle caricatural, secondaire. Elle n'était importante que dans quelques rares cases ou était l’occasion de mettre un peu d’humour dans une enquête sérieuse. 

Puis, il y a eu les années 70 et la femme s’est épanouie, a montré qu’elle existait et qu’on ne pouvait plus compter sans elle. Et, la bédé, miroir des temps, a suivi. 

La femme est devenue une héroïne à part entière comme « Natacha » de François Walthéry. Les dessinatrices aussi se sont fait remarquer : Claire Brétecher, Claire Wendling ou Virginie Augustin. (Désolé, je ne peux pas vous nommer toutes.) 

Et, pour terminer, je vous conseillerai de lire le blog « Un crayon dans le cœur » de Laurel que j’aime beaucoup ou/et d’aller voir https://bloglaurel.com/ qui vous montrera un peu de son savoir-faire. J’adore cette fille. Sa bédé « Cerise » est de la « poésievie ».   

Alors, si vous êtes une fille et que vous voulez faire de la bédé, sachez que c’est possible mais ce sera tout aussi difficile que si vous étiez un garçon. (Et vlan ! Il faut un peu les freiner, ces jeunes. 1 sur 1000 en vivra.) 

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PS : P.Frickert et V.DiMarco qui écrivent des romans polars ou thrilleurs "régionaux" du Sud Alsace seront en dédicace samedi 24/03/18 au Leclerc Saint-Louis. Dan&Dina les soutiennent. Et, si ça se trouve, nous nous rencontrerons là-bas ! 

Un peu de bédé : le crayonné

En fait, avant de vous parler du crayonné, j’aurais dû vous parler des études des personnages mais, je suis tombé sur un dessin qui n’était pas fini, qui n’était encore pas entièrement encré. 

Et voilà, en une phrase, je vous ai donné l’explication du crayonné. Avouez que c’est fort ! 

Quand je pense à ma professeure de français qui me reprochait de ne pas arriver à mettre un mot devant l’autre, quelle performance ! 

D’ailleurs, aujourd’hui je peux lui dire : « Tu veux que je te fasse un dessin ? » ; phrase qu’elle m’a souvent répétée. 

En y réfléchissant, c’est peut-être cela qui m’a orienté vers la bédé… 

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Un peu de bédé : gouttière

En peu de mots, la gouttière, dans la bédé, c’est l’espace qui sépare 2 cases. 

C’est, ce vide qui permet de passer d’une action à l’autre et vous permet d’imaginer le processus pour arriver d’une case à l’autre. 

Naturellement, il y a des dessinateurs qui n’en mettent pas, des gouttières, dans leurs dessins ; surtout dans les bédés américaines. C’est dommage car si certaines sont réussies, la plupart ne sont qu’un fouillis où un chat (de gouttière) ne retrouverait pas ses petits. 

Si dans l’écriture on a l’interligne, dans la bédé on a la gouttière.

Si en regardant une image vous ne voyez pas de gouttière, dites-vous que c’est un tableau. 

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