Tous les ans, dès que Noël
approche, les musiques des magasins se mettent au goût du jour, si je peux
dire, car on entend toujours les mêmes chansons de Noël : Petit Papa Noël de
Tino Rossi, Jingle Bells de James Pierpont (adaptée en français par Francis
Blanche avec le titre Vive le Vent), Noël Interdit de Johnny Halliday, etc. Toujours les mêmes !
Ce n’est pas gênant, c’est
Noël et il est bon de se mettre dans l’ambiance.
Et puis, de temps en temps,
il y en a une, ressortie d’on ne sait où qui nous ramène à des souvenirs… plus personnels. Une
que j’entends et que j’aime depuis 40 ans : "Petit Garçon" de Graeme Allwright. C’est plein
d’innocence et de sincérité.On le sent dans les paroles, on le sent dans la voix du chanteur.
A ce propos, il
m’est tombé en main (Quelle drôle d’expression !) une coupure de journal
qui avait dû me marquer il y a 20 ans puisque je l’ai conservée.
C’est Graeme
Allwright qui parle et, elle dit ceci : « Je chante parce que je ne
sais rien faire d’autre mais j’ai honte car, ce n’est pas ainsi qu’on doit
gagner sa vie. La chanson devrait être gratuite. Comme un cadeau. Comme le vent
dans les arbres. »
Et, je suis
sure qu’il disait vrai.
J’ai vu Graeme Allwright à 2 occasions. La première,
lors d’un concert à Arles. Une amie m’avait presque forcée car elle ne voulait
pas y aller seule. J’en fus séduite et j’en devins, non pas fan, je n’aime pas
ce mot, mais assidue. La seconde fois, c’est mon mari qui, sachant que
j’appréciais le chanteur, la personne, l’humain, m’emmena à son spectacle à
Mulhouse. C’est vous dire combien le temps passe !
Malgré tout,
rien ne change vraiment car, « Petit Garçon » je le chante depuis 40
ans et je l’ai même chanté, il n’y a pas si longtemps, pour endormir
« mon » petit garçon.
Bien sûr, en 40
ans, il y a des souvenirs mauvais qui sont venus l’assombrir et rendre tristes
les adultes que nous sommes devenus mais, Noël peut revenir tranquillement tous les ans ;
c’est du bonheur pour tous les enfants.