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mardi 29 mai 2018

Conseils de bédéistes à la page


Ce qui suit, je l’ai lu dans une revue qui trainait sur la table basse de la salle d’attente chez mon dentiste. Je le relate grosso-modo tel que je me souviens. 

C’était un auteur (Xxx) et un dessinateur (Yyy) qui donnaient leur mode opératoire pour fabriquer leur bédé mensuelle dans la même revue. 

Xxx, auteur : Tout part d’une idée que j’adapte au thème du mois. Les idées, je les ai dans un carnet car elle peut m’arriver en pleine nuit, dans un embouteillage ou chez le médecin. Mais, elle peut aussi provenir d’un souvenir que le thème a réveillé. Ensuite, je fais un story-board sommaire de l’histoire, dessins grossiers et bulles avec dialogues, pour qu’elle occupe la page. Cela me permet de voir si l’histoire est bien balancée, si les dialogues ne sont pas trop lourds, s’il faut plutôt deux cases ou une seule, etc. Je scanne la page et l’envoie par courriel à mon collègue dessinateur. 

Yyy, dessinateur : Quand je reçois la planche, je regarde d’abord si le dialogue me laisse la place de m’exprimer par le dessin… (rires) je connais le gugusse (dialoguiste) il est doué pour le baratin. Non, je plaisante, en général, c’est bon. Bien sûr, j’adapte un peu les dessins et je fais le crayonné pour donner les caractères et les expressions aux personnages. Je remplis les bulles et je renvoie le tout à Xxx pour une dernière vérification sur les dialogues ou une éventuelle remarque sur les dessins. Nous fonctionnons ainsi… (rires) ; Une coopération qui fonctionne au scan et au mail. Si c’est bon, il me les renvoie dans l’heure. 

Xxx, auteur : Pour les dessins, je fais confiance à Yyy. Je regarde juste que l’esprit du thème du mois est respecté, que le texte n’est pas hors-sujet. A ce stade, je peux encore le retravailler, le rendre plus léger ou rajouter une idée plus percutante. 

Yyy, dessinateur : dès que je reçois la planche validée, je passe à l’encrage. Le trait définitif est fait au pinceau et à la plume… (rires) Oui, je travaille à l’ancienne mais j’utilise aussi des feutres ou le stylo. Ce type de planche, on pourrait le faire par ordinateur mais je m’amuse plus comme ça et, de toute façon, nous gardons le dessin en l’état, pas de colorisation. 

Voilà, j’ai trouvé cette façon de faire intéressante, surtout quand le dessinateur dit « je m’amuse plus comme ça ». Cela veut dire qu’il prend du plaisir à dessiner.
Et, c’est très important de faire la bédé (la création en général) avec plaisir. Cela se voir à la lecture. 

Si vous voulez voir une de mes bédés, tapez dan&dina.youtube et partagez. Sinon, comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Dan&Dina, dinadedan, EcrirePastel, Elsass-by-Nath, Tandem Littérairegravillons, et VittorioDenim.
Vous aurez de quoi lire et, toujours, avec humour. Vous pouvez vous abonner, liker et/ou partager. Merci.

lundi 21 mai 2018

Un peu de bédé : La fin après la fin


Ce post est important et j’aurais dû le mettre avant le précédent car il fait partie du scénario. 

Écrire une aventure pour un héros est déjà assez compliqué puisqu’il a des traits de caractères à respecter. Il faut avoir de la mémoire pour savoir ce qu’il ferait ou pas et comment il le ferait. Il est comme nous, il réagit aux évènements avec son passé et ses expériences. 

Mais, pour se rappeler du héros, pour le rendre sympathique, attachant, etc. il faut lui donner ce petit quelque chose qui fait qu’on a envie de relire l’histoire ou d’acheter la suivante. Et, pour ce qui concerne la fin de l’histoire, on ajoute un mot, une expression, une manie, une situation, etc. qui fait que le héros devient humain, abordable et sympathique. 

Ainsi, il nous reste « C’est trop injuste ! » pour Caliméro ; « I’M a poor lonesome cowboy » pour Luky Luke ; le repas collectif et le barde ligoté pour Astérix ; « En avant vers de nouvelles aventure. » pour SuperDupont ; Dylan Dog qui se met à son bureau pour écrire l’histoire qui lui est arrivée ; etc. ou « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. » Etc. Etc. 

Il faut terminer sur une note d’optimisme. Tout est bien qui finit bien.   

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lundi 14 mai 2018

Un peu de bédé : le "Faire-Valoir"


Si le héros, par définition, est le personnage à qui il arrive quelque chose, le faire-valoir, est le (ou les) personnage qui lui répond quand il ne se passe rien. 

Évidemment, c’est un peu plus compliqué que cela. 
Un faire-valoir, comme son nom l’indique donne au lecteur un comparatif du héros à son égard. 

Je m’explique : si on voit que le héros semble grand, c’est parce que le faire-valoir est petit. Si le héros est courageux, c’est parce que le faire-valoir est timide, effacé. 
Mais, en même temps, c’est lui qui aide le héros, qui le sort de certaines situations improbables ou qui le met dans des situations critiques, qui met de l’humour à l’histoire aussi. Etc. 

Ainsi, il y a des faire-valoir célèbres et importants comme le Capitaine Haddock pour Tintin, Obélix pour Astérix, Groucho pour Dylan Dog, Chico pour Zagor, Lothar pour Mandrake. Laverdure pour Thanguy, Pirlouit pour Johan, Lefuneste pour Achille Talon, etc. 

En général, c’est l’ami du héros, un ami plutôt gauche, habitué aux maladresses mais qui est toujours là pour son ami. 

(Pour Gotlib, c’est celui qui prend des baffes ou des tartes à la crème en pleine figure.) 

Le faire-valoir, c’est le copain dont on ne saurait pas se passer.
C’est Milou qui répond à Tintin ou qui va chercher de l’aide quand celui-ci est étendu, inanimé. C’est le couteau de Rahan quand celui-ci doit choisir une direction ou c’est son collier qui symbolise les vertus qu’il respecte. Etc. 
Ce qui veut dire qu’un faire-valoir n’est pas forcément une personne. 
On peut noter aussi que les Schtroumpfs ne devaient être que des faire-valoir dans la série Johan et Pirlouit (1958) de Péyo. Belle revanche, 60 ans plus tard, ils sont devenus « personnage principal » de leur propre série. 

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