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lundi 23 février 2015

LA TELE-INSERT, SON ROLE DANS UNE SOCIETE EVOLUEE



Oh, je sais ! A vous aussi, il vous est arrivé de rentrer un soir, la tête pleine d’une journée de travail ou après une formation (genre bourrage de crâne) et de n’avoir qu’une seule envie : aller vous coucher même sans manger. 
Eh bien, cela est arrivé à Dan, l’autre soir. 
Il est rentré sans me faire mon bisou (je suis content de te revoir) habituel, sans me dire « Chérie, je suis là ! », sans me demander comment j’allais ou comment s’était passée ma journée. Rien. Il m’a juste dit : « Fatigué ! » et, s’est dirigé vers le salon, tel un zombi, pour s’assoir devant la télévision.

Je peux le comprendre. 
La tête est pleine de paroles, de projets, de plans et d’instructions diverses. Il faut évacuer. Il faut faire autre chose ou dormir. Mais, c’est ce qu’il a dit ensuite qui m’a donné à penser : « Y’a quoi à la télé, ce soir ? » C’est-à-dire qu’il a l’esprit plein d’informations et qu’il lui en faut d’autres ; combattre le mal par le mal, en somme ! 



Voyons où mène sa phrase.
1) La télé somnifère : je suis fatigué, je regarde la télé, elle va m’aider à dormir, je me repose.
2) La télé psychologue : je suis fatigué, je regarde la télé, je pense à autre chose, je m’évade.
3) La télé instructive : je suis fatigué, je regarde la télé, elle m’amène la solution du problème qui me préoccupe, elle m’inspire, je me détends.
4) La télé addiction : je suis fatigué, je regarde la télé parce que je n’ai pas la volonté de faire autre chose, elle m’aspire.
5) etc. (Je vous laisse trouver votre télé « démons »)

Je ne veux même pas chercher quelle est la vocation de la télévision en ce moment : un somnifère, un tue-l’ennui, une distraction, etc. Je constate seulement que, parfois et pour certains, elle est le point central de la pièce, le foyer, la source, le ventre maternel, la confidente.
Vous pensez que j’exagère ? 

Autrefois, on se réunissait autour du feu (ce qui a donné foyer) et on parlait les uns aux autres. De la discussion jaillissait la lumière qui amenait les solutions à nos problèmes et on se couchait l’esprit serein : nous n’étions pas seuls donc nous pouvions affronter les difficultés de la vie. Quand nous étions petits, nous allions vers la maman pour l’affection, vers le papa pour la protection.
Mais, maintenant, vers qui allons-nous ? Vers la télévision. Et, la télévision, elle nous apporte quoi, des solutions ? Non. De l’affection ? Sûrement pas. La protection ? Encore moins. 

Tiens, il me vient une idée. A la place de la cheminée, là où étaient les flammes fascinantes du feu qui nous réchauffait, qui nous réunissait, qui nous éclairait, nous allons mettre la télévision-insert. Elle nous réchauffera, nous éclairera, nous réunira.

Alors, j’exagère ? 

Oui, quand même un peu. Ce soir-là, j’étais fâchée ; il ne m’a pas fait mon bisou. Mais, il va me le payer. 

En attendant, allez lire les blogs de mes amis : Avidoxe, SelonCarmen, ÉcrirePastel et VittorioDenim. Bonne lecture.  

samedi 14 février 2015

LES PAUVRES N’ONT GUÈRE LES MOYENS DE SE PAYER UNE BIÈRE EN TEMPS DE GUERRE


Vous avez vu les actualités ? 
Il y a la guerre partout. Les journaux l’étalent et rabâchent les mêmes images la nuit, le jour, tout le temps. Et, les belligérants, une fois, ils font la paix et une autre, ils recommencent. Il y a même ceux qui croient que la guerre est une religion ! Les sots !

Dan m’a dit, « Ce sont des imbéciles ; ils se font la guerre entre eux. Pendant ce temps, les vrais salauds se la coulent douce dans leurs villas, en plein soleil mais profitant de l’ombre d’un parasol tout en se sirotant une bonne bière bien fraiche. Aux tireurs de ficelles, la bière blonde et aux autres la bière en planches. »

Je ne sais pas s’il a vraiment raison. Je crois qu’il a dit ça parce qu’il est révolté.

Tout de même, mon Dan doit avoir quand même un petit peu raison pour certains cas.

L’Afrique, par exemple. C’est un continent riche en matières premières et pourtant les habitants sont pauvres et il y a la guerre un peu partout : les noirs contre les noirs. Qui profite des crimes ?

Au Moyen Orient, tous ces pays producteurs de pétrole, ils sont riches et, très majoritairement,  musulmans. Mais, pas tous ; certains habitants ne sont que musulmans ! Ils sont pauvres et mal traités, poursuivis ou tués... Pour survivre, ils sont obligés de venir chez nous, qui ne sommes pas vraiment riches, pour demander l’asile, politique quand ils le peuvent, sinon sans papiers.


La guerre, c’est en Afrique, en Inde,  en Amérique du Sud, en Asie, etc. mais aussi à nos portes, entre la Russie et l’Ukraine, et partout où il y a des attentats ; c’est-à-dire partout.

Parfois, je me sens découragée.

Je suis désolée de vous avoir plombé le moral. J’essaierai de vous parler d’un sujet plus gai la prochaine fois mais, voilà, j’en parlais avec Dan : « Semble-t-il que la Russie et l’Ukraine ont trouvé un terrain d’entente. Dieu les entende ! »
En attendant, vous pouvez consulter les blogs de mes amis Avidoxe, SelonCarmen et ÉcrirePastel.

Bonne soirée quand même.

dimanche 8 février 2015

D&D n°11 - QUAND ON PARLE, ON PARLE TOUJOURS TROP


C’est quand même incroyable : « on » dit que ce sont les femmes qui parlent trop !
C’est une légende, évidemment. Jugez plutôt. 

Hier, 07 février, Sainte Eugénie, Je trouve un long cheveu noir, épais et brillant sur la veste de Dan. Naturellement, je lui demande d’où peut provenir ce cheveu "de femme". Et il me répond par des tas de réponses sauf celle que j’attends. 


  • -       Tout d’abord, qui t’a dit que c’est un cheveu de femme ? C’est peut-être celui d’Aymeric qui porte les cheveux longs ou peut-être que ce n’est même pas un cheveu d’ailleurs c’est un fil qui s’est détaché d’un sac quand je suis passé sur le port ou alors c’est simplement ton imagination qui te joue des tours et comme d’habitude tu te fais une montagne d’un poil de chameau qui volait au vent quand nous sommes allés au zoo et ça peut même être un cheveu de Clarisse ta filleule qui ne veut absolument pas que ses parents lui coupent les cheveux sans compter que tes yeux te jouent des tours (bis) et puis il y a la pleine lune aussi …   ....   ....

J’arrête là l’énumération des explications oiseuses et surréalistes de mon Dan ; des explications sans fondement qui, visiblement, cherchent à m’éloigner de la vérité. Vérité que je connais déjà car, en tant que femme, je sais. Les femmes me comprendront. 

Pour les messieurs, je donne quand même quelques explications. Quand nous vous demandons des explications, ne tournez pas autour du pot. Dîtes la vérité, ça vous coûtera moins cher. Avant de vous poser la question, nous avons déjà établis plusieurs scénarios et avons, comme au jeu des échecs, plusieurs coups d’avance. Nous savons déjà à qui appartient le cheveu. 
Brillant : il a été teint. Qui utilise cette sorte de teinte ? Epais : Quelle sorte de cheveu est épais ? Surtout les cheveux sombres. Il est donc noir ou était noir, avant. Sinon, pourquoi le teindre  et, en plus, en noir. Etc. 5 coups d’avance, je vous dis ! 

Toutefois, j’avoue que Dan s’en est bien tiré. Pour la Sainte Eugénie, il a eu une répartie de génie. Je vous laisse regarder le clip. 


C’est sans doute pour cela que je l’aime. Avec de l’humour, on en sort toujours gagnant. 

Dina, le 8/02/15

PS : Je sais très bien que mon Dan ne m’a pas trompée. Toutefois, je tiendrai Mme Weniez à l’œil. La voisine, elle est enseignante mais, moi, elle n’a rien à m’apprendre sur ce côté-là. Elle n’est pas « son type » mais, comme l’a dit « Mallarmé dans Brise marine : La chair est triste hélas et j’ai lu tous les livres ». Je ne sais pas, vous, mais moi, je comprends et  je dirais plutôt que : « La chair est faible, hélas, et Dan n’est qu’un homme et un homme qui a encore envie de lire. Méfiance ! »

lundi 2 février 2015

JE CRAQUE... QUAND TU CRAQUES



« Le salon de l’automobile », je le dis au singulier mais, il y en a plusieurs. C’est une manne pour les journaux spécialisés « voitures » et mécaniques. C’est aussi une vitrine qui fait craquer ces messieurs, ainsi que leur portefeuille d’ailleurs. 

A ce propos, quand je passe devant une vitrine qui présente une belle robe, ligne agréable, douceur dans les courbes, choix des couleurs, rouge, bleu, vert, jaune, ou quand je m’arrête devant une vitrine qui expose de belles chaussures, légèrement rehaussées, profilées, aérodynamisme étudié pour la marche rapide ou lente, pour les arrêts brusques, Dan me dit toujours : « Ne t’arrête pas, la tentation est au bout de tes yeux ! » 

C’est qu’il s’y connait, en tentations, lui. 
Et moi, je comprends : « Attention ! Ce mois-ci va être difficile. Faisons (fais) attention où gare aux frais bancaires ! »
C’est que je le connais, dans ses palabres, mon Dan.
(Palabres : définition de ‘mon’ dictionnaire : Discussion, conversation longue et ennuyeuse)

Alors, comme je n’aime pas m’ennuyer, je passe à autre chose et, si vraiment l’article me plait, j’attends les soldes. 
Bon, c’est vrai aussi, parfois, il me plait vraiment-beaucoup-trop-fort... alors, là, je craque ! Ben oui, je craque. Et alors ! Nous ne sommes plus au 16ème siècle, je dois m’habiller pour aller travailler et, ainsi, je mets, moi aussi, ma bûche dans l’âtre.
(Âtre : foyer de la cheminée. Je dois vraiment tout vous apprendre alors !) 

Bref. Voilà qu’un jour, je vois Dan plongé dans une de ces revues qui informent sur (vantent) les voitures récemment exposées dans un de ces salons. Je ne vous dis pas l’état de ses yeux, je vous les laisse imaginer car, vous aussi en avez lu, de ces revues, n’est-ce pas ? 
En langage imagé, on pourrait dire : « Il en avait l’eau à la bouche. Les yeux sortaient de leur orbite pour aller chatouiller les modèles en photo. Etc.» 

En réalité, il « voyait une belle voiture, ligne agréable, douceur dans les courbes, choix des couleurs, rouge, bleu, vert. Il s’arrêtait devant une photo qui exposait de belles machines, légèrement rehaussées, profilées, aérodynamisme étudié pour une conduite rapide ou lente, les arrêts brusques, etc. » Vous avez compris ! 
Cette fois-là, je me suis bien amusée. J'ai craqué. 
Comment puis-je vous le dire autrement ? Disons : "L'hilarité m'est montée au nez et m'a rendue muette d'un bien-être réactionnaire." 
(Réactionnaire : voir dans votre dictionnaire. Non, mais !) 

Pour faire encore plus bref, regardez la vidéo ci-après : 


et, bon amusement. 

PS : Ne vous inquiétez pas pour nous. Nous avons surmonté même cela. C'est dans ces cas tendus qu'on apprécie la force du couple.
Ah ! J'oubliais de citer mes amis : Selon Carmen, Avidoxe, Écrire Pastel. Merci de leur faire une petite visite.